lundi 29 juin 2015

ABBAYE DE SENONES

L'ABBAYE DE SENONES (88):

SA BIBLIOTHÈQUE ÉTAIT L'UNE DES PLUS VASTE DE LA CHRÉTIENTÉ



SITUATION

Si les châteaux de SENONES occupent la partie Est du centre ville, l'abbaye constitue le pendant de ces monuments à l'Est. Après deux cents ans d'occupation de ces locaux par l'industrie, le monument retrouve peu à peu sa splendeur passée.

HISTOIRE

Des cinq abbayes du haut val de Meurthe formant la croix monastique de Lorraine, SENONES est la plus ancienne puisque fondée en 640. L'acte de confirmation de sa création établit par le roi CHILDERIC Ier constitue le plus vieux document connu et conservé pour le département des Vosges. Pour mémoire, les autres abbayes verront le jour en 643 pour ÉTIVAL (fondateur Saint-Bodon), 669 pour SAINT-DIÉ (fondateur Saint Déodat) et 671 pour MOYENMOUTIER (fondateur Saint-Hydulphe). La cinquième abbaye se trouve en Meurthe et Moselle , il s'agit de BONMOUTIER fondée en 1010. Que de saints me direz-vous ; en effet, le département des Vosges possède une grande quantité de personnages sanctifiés. Citons entre autres: ÉLOPHE, ROMARIC, AMÉ, DEODAT, HYDULPHE, GONDELBERT, BODON, LÉON (le pape), PIERRE FOURIER, les bienheureux frère JOSEPH et Michel Alexandre PETITNICOLAS, pour les hommes. LIBAIRE, CLAIRE, JEANNE D'ARC, ODILE et RICHARDE  ( ces dernières étant partagées avec les Alsaciens), la bienheureuse Alix LE CLERC pour les femmes.



(collection personnelle)

L'abbaye de SENONES, fondée par SAINT-GONDELBERT est placée sous l'autorité d'ANGELRAM, évêque de METZ. Celui-ci donne à l'abbaye des reliques de SAINT-SIMEON le 7ème évêque de METZ. Les moines refusent d'accueillir ce "don" au sein de l'abbaye. Les reliques seront déposée dans une chapelle qui portera le nom du saint située à l'écart du monastère et qui a disparu aujourd'hui. Au IX° et X° siècle, les moines sombraient dans la débauche quand les invasions hongroises détruisirent l'abbaye. L'abbé Rambert relèvera les lieux sous l'autorité de l'évêque ADALBERON de 931 à 949. C'est à cette époque que fut fondé l’ermitage du lac de la MAIX à VEXAINCOURT (88). A cette époque, l'abbaye est placé sous la protection des seigneurs de TURQUESTEIN ( voir château de TURQUESTEIN-57). Gérard de TURQUESTEIN va se livrer à des actes de brigandage au préjudice de ses protégés entre 985 et 1001.



Abbaye de SENONES

Le 8 mars 1111 l'abbaye est placée sous la protection de HERMANN II de SALM, châtelain de LANGENSTEIN (54) - voir ce nom. En 1185 HENRI II de SALM va louer à l'abbaye un terrain situé vers GRANDFONTAINE (67) pour édifier un nouveau château (voir Château de SALM) et fonder la famille de SALM en VOSGES et ainsi se séparer définitivement de la famille de SALM-ARDENNES. Les voués vont immédiatement entrer en conflit avec les abbés au sujet du revenu de l’exploitation des mines et des forêts. Mais les moines auront aussi à lutter contre leur évêque dont ils refusent la tutelle. Ces conflits trouveront leur solution avec le coup d'état de 1571. Les comtes Jean IX et Fréderic investissent l'abbaye, rassemblent de force les senonais et les forcent à jurer obéissance et fidélité à la famille de SALM. Ce serment est officialisé le 29 septembre 1571 par un décret donnant le pouvoir temporel du territoire aux comtes. Les protestations de l'abbé auprès de l'empereur n'y changeront rien. En 1554, l'abbaye est ravagée par un incendie. L'église est reconstruite, mais l’on conserve le clocher qui date de 1120 toujours visible de nos jours. 1708, destruction de l'église de la Rotonde qui menace ruine. Au XVIII° siècle, l'abbaye va connaître son apogée sous l'administration de l'abbé DON CALMET, qui à partie de 1730 va ordonner l'édification du palais abbatial. 1731 édification de nouveaux communs, 1732, construction du pavillon de l'abbé où vivra VOLTAIRE, 1733 inauguration du grand escalier dont les grilles sortiront les ateliers de Jean LAMOUR, l'auteur des ferronneries de la place Stanislas de NANCY. 1742 édification du grand chœur de l'église (aujourd'hui disparu). 1749 édification de la nouvelle bibliothèque ( longueur 50 mètres). Elle renfermait plus de 12 000 ouvrages. 1758 canalisation de la rivière RABODEAU et enfin 1761 réaménagement des jardins. Mais en 1793, la principauté de SALM est rattachée "provisoirement" à la France. L'abbé LOMBARD quitte SENONES le 13 mars 1793, les moines sont chassés, la bibliothèque dispersée. L'accès à l'église abbatiale qui de tous temps était interdit aux senonais sera à nouveau victime des flammes au XIX° siècle. Elle sera réaménagée dans une aile du cloître en lui donnant une orientation Nord-Sud. Avec l’essor industriel, des filatures vont occuper tous les bâtiments historiques. C'est à l’industriel anglais John HEYWOOD que l'on doit la création de la première usine.  Avec l'annexion de l'Alsace-Moselle en 1871, SENONES verra sa population passer à quelque 6 000 habitants. Les immigrants, attirés par les industries seront souvent mal vus des autochtones, et parqués dans des baraquements de fortune. SENONES devient aussi une ville de garnison. Mais en 1975 l'industrie textile vosgienne s'effondre et les bâtiments historiques sont laissés à l'abandon. 
En 1885, le chemin de fer arrive à SENONES; Pour donner un accès direct à la gare, un tunnel est percé au travers du palais abbatial, formant ainsi le pendant de celui qui traverse l'ancien château des princes.



Don Calmet


DON CALMET

Antoine CALMET est né le 26 février 1672 à MENIL LA HORNE (55). Il est fils d'un maréchal-ferrant. Il fait ses études au prieuré du BREUIL (55), puis à l'Université de PONT-A-MOUSSON (54). EN 1689 il entre comme novice à l'abbaye de MOYENMOUTIER (88). Il est ordonné prêtre en 1696 et nommé à TOUL. En 1704 il est sous-prieur de l'abbaye de MUNSTER (68). C'est là qu'il commence son œuvre littéraire. En 1718 il est abbé de SAINT-LEOPOLD de NANCY. Là, il rédige sa première HISTOIRE DE LA LORRAINE. A la mort de l’abbé de SENONES DOM MATHIEU PETITDIDIER il est élu abbé de ce monastère, poste qu'il occupera durant 28 années. Auteur de quarante-deux œuvres importantes, on lui doit aussi une nouvelle sur les agissements des vampires de Moravie donnant ainsi naissance au mythe de DRACULA. Protégé par le pape BENOIT XIII, le roi LOUIS XIV et le duc LEOPOLD, DON CALMET dispose d'un impressionnant réseau de relations. Parmi celles-ci VOLTAIRE.

VOLTAIRE A SENONES


Voltaire

Comme cela a déjà été évoqué dans le chapitre consacré aux Châteaux d'HARCHECHAMPS (88) - voir ce nom, VOLTAIRE entretenait une relation intime avec Emilie DU CHÂTELET, issue de la vieille noblesse vosgienne. Le philosophe en délicatesse avec le roi de France abrite son idylle au château de CIREY-SUR-BLAISE dans l'actuel département de Haute-Marne. Admis à la cour du roi STANISLAS, il surprend sa maîtresse en galante compagnie de SAINT-LAMBERT au château de COMMERCY (55) ...1754, VOLTAIRE de retour de la cour prussienne est chassé de VERSAILLES. Il trouve refuge d'abord à COLMAR puis retourne à la cour de LUNEVILLE, passe par PLOMBIERES-LES-BAINS. Entre temps, il n'est plus le bienvenu à LUNEVILLE, alors il va au pays de SALM et arrive à SENONES le 10 juin 1754. Il a froid et écrit :
"Dans les Vosges, on parle d'été de la Saint-Martin, on oublie l'hiver de la Saint-Jean".
Accueillit par DON CAMET, il étudie dans la bibliothèque de l'abbaye, mais se séjour ne durera pas. VOLTAIRE a le don d'indisposer les puissants; il est expulsé par le prince NICOLAS-LEOPOLD qui lui donne une semaine pour quitter la principauté. VOLTAIRE répond au monarque que c'est trop d'honneur que de disposer de huit jours pour quitter un pays dont un escargot ferait le tour en huit heures!

ETAT ACTUEL

Longtemps, les locaux abbatiaux étaient du domaine privé de la famille BOUSSAC. Depuis quelques années, bien que leur restauration soit encore incomplète, ceux-ci sont accessibles au public. Dans l'église on peut voir les tombeaux de DON CALMET et celui de la famille de SALM. La place de l'abbaye (aujourd'hui place Don Calmet) a retrouvé une copie de ses grilles historiques. Le palais abbatial accueille l'office du tourisme et divers services administratifs. Le cloître est encore défiguré par l'enseigne d'un commerce de textiles. La cour de l'abbaye est visitable, comme le grand escalier. Le bâtiment de la grande bibliothèque n'est pas restauré. Le parc de l'abbaye longtemps domaine réservé des anciens propriétaires est aujourd'hui ouvert au public. Sur la clôture Ouest du parc, l'on trouve un monument à la mémoire des 266 morts dans les camps de concentration nazis victime de la rafle du 22 novembre 1944 où 394 hommes de la vallée du Rabodeau ont été déportés...

Les dimanches d'été, la reconstitution de la relève de la garde de SALM anime la place de l'abbaye au son des fifres et des tambours.

L'abbaye est classée Monument Historique


VUES DU SITE



L'abbaye en 1788 (collection personnelle)




L'abbaye en 1981 (collection personnelle)




La place de l'abbaye vue sens Est-Ouest




Même lieu vue Ouest-Est. Au fond, l'ancien château




L'abbatiale reconstruite au XIX° siècle. Seul le clocher date du XII° siècle




La nouvelle nef édifiée dans une aile du cloître




Tombeau de la famille de SALM où repose le prince Charles-louis-Othon




Tombeau de DON CALMET




L'accès au grand escalier





Deux vues du grand escalier




Corridor du cloître




Le cloître du XVIII° siècle




La cour du cloître en cours d'aménagement




Tunnel d'accès à la gare




Couloir d'accès à la cour des marronniers




Débouché sur la cour des marronniers




La pavillon où logea VOLTAIRE




Détail



Les marronniers pluri-centenaires et les cellules des moines




L'une des baies caractéristiques de l'abbaye




La porte de la bibliothèque




La bibliothèque




Détail de la façade de la bibliothèque




Entrée du palais abbatial




L'escalier




Débouché sur le parc




Palais abbatial




La parc et son kiosque



Le monument aux déportés

mercredi 24 juin 2015

CHÂTEAUX DE SENONES

LES CHÂTEAUX  DE SENONES (88):

Ici je m'autorise une petite entorse car les châteaux qui vont être traités ne sont pas d'origine féodale bien que leurs constructeurs soient issus d'une famille présente dans la région depuis le moyen-âge: les SALM.





LE COMTE DE SALM  ET LA PRINCIPAUTÉ DE SALM  PUIS DE  SALM-SALM

La famille des comtes SALM originaires des Ardennes Belges, apparait en 1111 au château de LANGENSTEIN (54) - voir ce nom.
Hermann II est l'époux d'Agnès de LANGENSTEIN issue de la famille de MOUSSON. Dès 1200, les SALM sont voués de l'abbaye de SENONES. En 1459 Jean V  de SALM Rhingrave va constituer la seconde branche de la famille. En 1571 Jean IX, comte de SALM de la première dynastie s'allie à son cousin le Rhingrave Frédéric de la seconde dynastie pour commettre un coup d'état à SENONES en privant les abbés de leur pouvoir temporel. En 1597 Christine de SALM héritière de la première dynastie se marie avec François de LORRAINE-VAUDEMONT ce qui a pour conséquence de placer la moitié du comté (région de BADONVILLER) sous tutelle Lorraine. En 1600 la première dynastie s’éteint. Le comté passe aux mains des rhingraves de SALM (comtes sauvages du Rhin)


Le Rhingrave Frédéric meurt en 1608. Son fils le Rhingrave Philippe-Othon est élevé au rang de prince d'empire en 1623.



Dès lors la partie de territoire relevant de la seconde dynastie deviendra une principauté, les terres restantes du comté seront octroyées au duc de Lorraine HENRY II. Le Rhingrave Charles-Théodore-Othon, prince de SALM épouse la petite fille de la reine Elisabeth, sœur du roi Charles Ier d'Angleterre. Le couple n'aura aucune descendance mâle. Aussi, Dorothée de SALM va épouser son cousin Nicolas-Léopold de SALM et fonder la dynastie des SALM-SALM qui existe encore de nos jours. A la mort du roi STANISLAS et en vertu du traité de VIENNE de 1737, la Lorraine devient française et avec elle l'ancien comté de SALM. En 1751, avec l'accord du roi de France pour lequel il entretien une armée, Nicolas Léopold fonde la principauté de SALM-SALM dont la capitale sera SENONES. 


Nicolas-Léopold dit le Prince-Père

Le prince entre dans sa capitale en 1757, date où s’éteint l'abbé DON CALMET. Nicolas-Léopold portera le surnom de prince-père car il donna dix-huit enfants à son épouse dont neuf garçons. 1770, mort de Nicolas-Léopold et avènement de Louis-Charles-Othon. Celui-ci avait d'abord suivit la voix ecclésiastique et était devenu abbé de plusieurs abbayes: BOHERIES (Diocède de LAON), BEAUPRE (diocèse de TOUL), SAINT-QUENTIN-SUR-ILE (diocèse de NOYON). Il renoncera à cette voie pour succéder à son père engendrant ainsi le courroux de son frère cadet Maximilien-Frédéric-Ernest qui briguait la succession.


Louis-Charles-Othon de SALM-SALM

Mais Louis-Charles-Othon ne pouvait se marier sans dispense pontificale. Il l'obtint avec l'élection du pape PIE VI. Alors qu'il 50 ans, le prince épouse Marie Anne Félicité d'HORION à SERAING (B) le 30 octobre 1775. Il s'éteint sans postérité le 29 juillet 1778 et inhumé en l'abbatiale de SENONES. C'est un cousin de Louis CONSTANTIN qui va lui succéder. La principauté est placé sous autorité de la Sérénissime Tutelle afin d'éponger les dettes contractées par Louis-Charles-Othon. Le 31 décembre 1782 Constantin épouse Victoire-Félicité de LOEWENSTEIN WERTHEIM et tenta de s'affranchir de la tutelle.


Repas à la cour de SENONES
(tableau exposé à la mairie de RAON L'ETAPE)

En 1783 création du régiment d'infanterie de SALM-SALM, suite à une convention passée avec le roi LOUIS XIV, alors que la principauté est vassale de l'empereur germanique. C'est l'un des régiments qui se battra à VALMY. En 1787 fin de la Sérénissime Tutelle. Constantin est enfin maître en son pays, mais la révolution va éclater en France. Pourtant le pays n'est pas sans ressource, 400 mineurs sont employés à GRANDFONTAINE et la fonte fabriquée à FRAMONT s'exporte. D'autres ressources proviennent de l'exploitation forestière et de la pèche dans le lac de la Maix. De longs trains de bois flottent vers AMSTERDAM (NL) conduits par des ouvriers appelés les "OUALOUS", une activité qui perdurera jusqu'à l'arrivée du chemin de fer. En mars 1790 des cahiers de doléances sont rédigés sous l'autorité du chancelier Pierre-François NOEL qui occupe cette charge depuis plus de vingt ans, ayant succédé à Nicolas-François de BILISTEIN. Constantin est mécontent de l'esprit de ces cahiers, mais il ne peut bouleverser les usage de son état relevant de l'Empire. Néanmoins il fit de nombreuses concessions (réduction des impôts, abrogation des lois régissant les cabarets etc..) Le 15 août 1791 Constantin quittait définitivement SENONES. En France, la convention décide du blocus des frontières et voici la principauté privée d'importations du fait de sa position enclavée. La famine menaçait, il ne restait plus qu'à solliciter le rattachement du pays à la France. Celle-ci fut provisoirement acceptée le 2 mars 1793 et rattachée au département des Vosges.
C'en était fait de ce "paradis terrestre" ou la douceur de vivre était reconnue. Avec l'arrivée des français, c'est la fin des châteaux de leur cour, de l'abbaye, de sa fabuleuse bibliothèque et de ses moines,..



Le prince Charles-Philippe de SALM-SALM, son épouse
et le prince héritier lors de l'une de ses visites à SENONES


Il me plait à imaginer ce que serait devenu la principauté si elle avait pu survivre à la Révolution. Que serait devenu ce micro état :
Une principauté d'opérette ?
Un paradis fiscal?


Fête du bicentenaire du rattachement de la principauté à la France en 1993
Reconstitution de la garde princière


Monument du rattachement


Le pilori encastré dans l'hôtel MESSIER


LES CHÂTEAUX DE SENONES:

Deux catégories de châteaux existent à SENONES: Les châteaux et hôtels princiers au nombre de quatre et le palais abbatial.


L'ANCIEN CHÂTEAU
(Hôtel de BILISTEIN)

Édifié en 1754, il présente de nombreuses annexes et communs, tous devenus maisons d'habitation. Il est traversé de part en part par une rue. Victime d'un incendie en 1994, il est à l'état de ruine, son propriétaire ayant renoncé à sa réhabilitation. En annexes, nous trouvons des écuries et trois pavillons distincts, dont l'un est devenu la bibliothèque municipal.


Vue générale coté Est


Communs Sud


Communs Nord


Le passage côté ouest


Pavillon Sud-Ouest, au loin, le palais abbatial


LE NOUVEAU CHÂTEAU

Érigé de 1773 à 1778, il restera non terminé, notamment les trumeaux et linteaux de portes qui devaient être sculptés resteront un pierre bruts. transformé en manufacture après la Révolution, il deviendra un collège technique et connaîtra une longue période d'abandon. Récemment restauré, il est transformé en résidences en copropriétés. Il possède des communs situé en vis-à-vis, qui, au début du XX° siècle abritaient la brasserie de SENONES exploitée par la famille THUMANN.



Côté Nord


Communs surplombant la rivière
Le Rabodeau


Le parc du château a fait la place à des étangs qui servaient
de réserves hydrauliques pour les ateliers textiles aménagés dans la demeure princière


Les deux châteaux


L'HÔTEL DE PRINCE CHARLES


C'est l'actuelle bibliothèque municipale. Il donne accès à l'escalier monumental qui desservait des jardins aujourd'hui en friches.


Vue de la façade


L'entrée


La galerie


Le grand escalier qui menait aux jardins désormais en friches



L'HÔTEL DU CHANCELIER DIT HÔTEL MESSIER

Devenu une maison particulière, il fait face au précédent.


Façade


L'hôtel de ville


HÔTEL DU PRINCE FRANÇOIS

Situé en arrière des écuries du nouveau château, il est transformé lui aussi en résidences privées.


Vue générale


Les deux châteaux, l'hôtel du Prince Charles ou de MONTFORT, l'hôtel MESSIER ou demeure des chanceliers, le pilori et les jardins du prince Charles qui sont totalement en friches, sont classés monument Historiques.