dimanche 21 février 2016

CHÂTEAU DE LA MOTHE DE DOMBASLE

LE CHÂTEAU DE LA MOTHE DOMBASLE (54):

RASE ENTRE 1955 et 1963

SITUATION

Le château de DOMBASLE s'élevait sur la commune de DOMBASLE-SUR-MEURTHE (54) sur l'emplacement de l'actuelle place de la Liberté...


HISTOIRE

Le château est connu au XIV° siècle. Il est occupé par l'écuyer Jean DE DOMBASLE en 1394 mais il est postérieur à cette époque.

On ne sait pas grand chose de l'histoire de la forteresse, ci ce n'est qu'elle fut habitée jusqu'en 1852. Reconstruit en 1859 tout en conservant son caractère médiéval, le château sera utilisé comme "rafraichissoir" de 1906 à 1935 pour le compte des brasseries de SAINT-NICOLAS-DE-PORT. Il servit aussi de houblonnière. En 1949 les brasseurs vendent les ruines à la ville de DOMBASLE. Dès 1955 la commune fait abattre le donjon du château. Le reste disparaît en 1963.

Il est vrai qu'à l'époque, personne n'a vu un quelconque intérêt à conserver ce patrimoine....


A QUOI RESSEMBLAIT CE CHÂTEAU ?

Il était de forme polygonale et construit sur motte laquelle pourrait avoir été un tumulus gaulois. Son emprise s'étendait sur 40 ares. La porte forte était flanquée de deux tours rondes. L'enceinte protégeait un gros donjon. Le tout était entouré de profonds fossés qui furent comblés lors de son utilisation par les brasseurs. La place aurait aussi posséder plusieurs souterrains.



Le château vu sur une gravure ancienne (collection particulière)




Les ruines en 1955 (photo trouvée sur Internet)






La démolition ( source Internet)

ABBAYE DE MARMOUTIER

L'ABBAYE DE MARMOUTIER (67):

L'abbaye alsacienne de MARMOUTIER n'a rien à voir avec l'abbaye éponyme fondée par SAINT-MARTIN à proximité de la ville de TOURS (37).


POSSESSION DE L’ÉVÊCHÉ DE METZ



SITUATION


L'abbaye de MARMOUTIER s’élève sur la commune et dans la localité du même nom à 260 mètres d'altitude environ.


HISTOIRE 


Venus de LUXEUIL LES BAINS (70), des moines irlandais conduits par SAINT-LEOBARD fondent l'abbaye vers 589. En 724 le monastère préalablement détruit par un incendie est relevé par SAINT-MAUR qui est le cinquième abbé. Il donne son nom au lieu : MAURI MONASTERIUM qui deviendra MARMOUTIER. L'abbaye est bien dotée par les rois mérovingiens qui lui donnent de vastes domaines. SAINT-PIRMIN réforme l’austère règle de SAINT-COLOMBAN d'origine pour y implanter celle de SAINT-BENOIT.


Un nouvel incendie éclate en 824, l'abbaye est reconstruite par DROGON évêque de METZ  qui est le frère du roi LOUIS LE PIEU. Bien que relevant de l'autorité du diocèse de METZ, la nouvelle église abbatiale est consacrée en 971 par ERCHENBALD évêque de STRASBOURG. Au XI° siècle la façade actuelle de l'église est édifiée. L'abbaye est placée sous la protection des voués de GEROLDSECK.

Le monastère va vivre prospère jusqu'à la guerre des Rustauds en 1525. Elle souffrira aussi de la guerre de Trente-Ans en 1618. La prospérité reviendra jusqu'à la Révolution. L'abbaye est vendue comme bien de la nation et morcelée entre plusieurs propriétaires. En 1805 l'abbatiale devient église paroissiale.

Les bâtiments sont classés Monuments Historique dès 1840.

Dans les années 1980, les vestiges de l'église du VIII° siècle ont été mis à jour sous le chœur de l'abbatiale. Ils sont présentés au public dans une crypte archéologique.


ETAT ACTUEL

Outre l'église abbatiale et sa façade romane, divers vestiges anciens subsistent dans le quartier formé par la rue du couvent.


ACCÈS

L'abbatiale s’élève au centre du village à proximité de la mairie.



VUES DU SITE


Façade romane de l'abbatiale


Détail du clocher



Bas-reliefs romans


Baie romane


Maison canoniale


Le porche de la rue du couvent


Exposition lapidaire sous le porche


Le clocher côté Sud


La nef et le transept côté Sud


La rue du couvent au niveau du chœur
(J'ai habité dans cette maison)


Le transept


Vestige de la porte Nord de l'abbaye


L'abbatiale côté Nord


Intérieur de l'abbatiale


Les orgues


Chapiteau roman


Transept


Les stalles


Vers une nef collatérale


Sculpture renaissance


Le maître autel


Crypte archéologique


Sarcophage


Vestiges de l'église carolingienne

mardi 16 février 2016

CHÂTEAUX DU DÉPARTEMENT DU BAS-RHIN

SITUATION DES CHÂTEAUX DU DÉPARTEMENT DU BAS-RHIN:


Après les croquis de situation des châteaux des départements des Vosges et du Haut-Rhin, voici celui concernant le Bas-Rhin.


Dans ce département les châteaux se répartissent dans des secteurs où ils vont être plus ou moins denses avec des recors pour les Vosges du Nord, le long de la frontière Allemande et dans le secteur du Mont Sainte-Odile.

Il ne s'agit nullement d'une carte à l'échelle, mais d'un croquis permettant de situer géographiquement les divers monuments cités dans "ma liste".





CHÂTEAU DE CHARMES

LE CHÂTEAU DE CHARMES (88):

La ville de CHARMES connue pour être la patrie de l'écrivain Maurice BARRES a elle aussi possédé son château-fort.

SIMPLE CASERNE LORRAINE


SITUATION:


Le château de CHARMES se dressait au sud le l'actuelle église de la ville de CHARMES, dominant la MOSELLE  à 300 mètres d'altitude. Il a entièrement disparu.


HISTOIRE :


Au cours du XI° siècle, les hordes hongroises déferlent sur la région. Les comtes de TOUL décident de la construction d'un château fort à CHARMES, mais aussi de l'érection de fortifications hurbaines ceinturant la cité. En 1296 le duché de TOUL est aux mains des sires de FONTENOY EN VOSGES. A cette époque le château est tenu par FERRY IV de CHARMES. En 1301 CHARMES devient lorraine sous le règne du duc FERRY III. Le château est tenu par la famille DE CHÂTELET.

Le château va dès lors servir de caserne aux troupes lorraines sous la responsabilité de capitaines: En 1473 il se nomme Garpard de RAVILLE. Les Bourguignons pendent le capitaine PETITPICARD en 1475. Après 1477 c'est Jean DE CHARMES qui commande la place occupée par une compagnie d'arquebusiers, puis c'est Thomas des ARMOISES .

En 1475 RENE II de Lorraine décide alors de réduire l'enclave bourguignonne de CHATEL (88) - voir ce nom. En représailles CHARLES LE TEMERAIRE duc de Bourgogne s'empare de CHARMES, pille, incendie la ville et massacre la population. Relevée, la ville se voit dotée du droit d'organiser une foire en 1486.

Au XVI° siècle la peste sévit et un siècle plus tard, c'est la guerre de Trente-ans. Le traité de CHARMES est signé en 1633 entre le cardinal de RICHELIEU et le duc de Lorraine CHARLES IV à la maison des Loups. Cet acte prévoit la cession de NANCY aux Français. CHARLES IV ne respecte pas le traité et reprend les hostilités. En 1635 alors que le château est commandé par le Baron d'ANGLURE qui commande le régiment de SAINT-BASLEMONT, CHARMES est prises par les Français. Les fortifications de la cité et le château sont démantelés. Il s'en suit de nouveaux pillages et épidémies.

Sous le règne du duc LEOPOLD, le 6 septembre 1707, le conseil municipal décide de raser une partie des fortifications. Des jardins sont aménagés à l'emplacement du château. Sur ce lieu furent élevés ensuite une école et la halle aux grains. Seule une partie de la Maison des Loups ou du Chaldron échappa à la destruction mais il faudra attendre l'an 2000 pour que cet édifice renaissance qui fut la propriété du duc CHARLES III en 1537 ne soit enfin mis en valeur...




Localisation du château




Le château en 1609 (collection particulière)




Plan ancien, le château est à gauche




Ceci n'est pas médiéval. Il s'agit en fait des caves de l'ancienne brasserie
HANUS disparue au début des années 1970 et qui fabriquait la bière
 "KB" KANTERBRAU. Cette marque a survécu un temps à la brasserie.



CLAUDE GELEE DIT LE LORRAIN



Transportons nous à quelques kilomètres de CHARMES, dans le village de CHAMAGNE. Si aujourd'hui CHAMAGNE est connu pour être le village d'enfance d'une certaine Ségolène ROYAL, la commune a eut un enfant autrement plus illustre; Claude GELEE.

Ce grand peintre y est né entre 1600 et 1605. Il est le troisième enfant du couple Jean GELEE et Anne PAROSE. Orphelin à l'âge de douze ans, il trouve refuge à FRIBOURG auprès de son frère Jean GELEE artiste peintre. C'est lui qui va enseigner à Claude l'art pictural. Il va travailler pour plusieurs maîtres italiens. En 1625 Claude retrouve sa Lorraine natale et étudie auprès de Claude DERUET. Il retourne à ROME en 1627 et voyage ( MARSEILLE, GÊNES, VENISE, LA BAVIERE...) Il se spécialise dans les représentations marines. Travaillant pour les ambassades et recommandé par le pape URBAIN VIII il est maintenant un artiste incontournable dont les œuvres ornent les musées du monde entier. Il resta célibataire toute sa vie et adopta une enfant prénommée AGNESSE en 1658. Il s’éteint à ROME le 21 ou le 23 novembre 1682.

La maison natale du peintre existe toujours à CHAMAGNE. Elle abrite une galerie de peinture...




Plaque commémorative




La maison natale




Oeuvre de Claude Gelée

samedi 13 février 2016

PRIEURES DE DEUILLY

LES PRIEURES DE DEUILLY (88):


SOUMIS A L'ABBAYE SAINT-EPVRE DE TOUL

Il ne faut pas confondre les prieurés de DEUILLY avec le château fort du même nom -voir ce nom. L’appellation PRIEURE DE DEUILLY concerne deux établissements religieux établis en deux endroits différents et qui se sont succédés dans le temps.



PRIEURE DE DEUILLY

SITUATION

Le prieuré primitif de DEUILLY se trouvait en contrebas du château-fort du même nom à environ 300 mètres d'altitude sur la commune de SERECOURT.


HISTOIRE


Le prieuré a été fondé au XII° siècle par la volonté du couple Odile et Gautier de DEUILLY. L'évêque de TOUL Pierre de BRIXEY donne l'établissement à l'abbaye SAINT-EPVRE de TOUL. En 1195, le pape CELESTIN III place de prieuré NOTRE-DAME DE DEUILLY directement sous son autorité. Les moines vivent sous la règle de SAINT-BENOIT.


Au XV° siècle le prieur Nicolas de VALFROICOURT est nommé abbé de SAINT-EPVRE. Il désire rattacher à nouveau DEUILLY à cette abbaye. Les moines refusent. Un accord est trouvé en 1477 pour régler le conflit.


Au XV° siècle les Bourguignons envahissent la Lorraine et commettent ravages, meurtre et destructions. Le prieuré est ruiné. En 1568 de châtelain de DEUILLY, Olry DU CHÂTELET est protestant. Il fait raser ce qui reste des bâtiments et remplace le monastère par un lieu de prêche. Olry est tué à LA CHARITE SUR LOIRE. Jacques de TAVAGNY abbé de SAINT-EPVRE se fait restituer par les héritiers d'OLRY quelques terres ayant appartenu au prieuré qu'il décide de reconstruire dans le village de MORIZECOURT.



ETAT ACTUEL


Il ne subsiste aucun vestige du prieuré d'origine. Seule une chapelle récente construite en bordure de la route vers LAMARCHE évoque cet établissement religieux.







L'étoile bleue matérialise le prieuré d'origine.
L'étoile violette positionne le nouveau prieuré




Le pont de DEUILLY


LE PRIEURE DE DEUILLY - MORIZECOURT

SITUATION

Le nouveau prieuré de DEUILLY se trouve au cœur même du village de MORIZECOURT à environ 350 mètres d'altitude.


HISTOIRE

Au début du XVII° siècle les bénédictions de SAINT-VANNE font renaître le prieuré de DEUILLY. En 1711 les terres englobent plusieurs localités aujourd'hui situées dans les départements des Vosges et de Meurthe et Moselle. Parmi les prieurs on trouve des membres des familles DE BRAUX, DAUZECOURT, POIREL, EXELMANS, TOUSSAINT...

La Révolution chassera les moines de DEUILLY. Les bâtiments seront vendus. Vers 1830 l'ensemble est racheté par le général POTHIER qui sera au service de l'empereur NAPOLEON III. Il va modifier le prieuré qu'il transformera en château toujours habité de nos jour par ses descendants.

ETAT ACTUEL

Il subsiste un bâtiment principal dit "château", les jardins, la salle capitulaire, les cellules de moine, le cloître, l'huilerie et l'école. 


ACCÈS

Le prieuré est ouvert aux visiteurs durant la saison estivale.


VUES DU SITE



Vue aérienne du prieuré (collection particulière)




Le "château"



Bâtiment annexe

vendredi 12 février 2016

MAISON FORTE DE LA TRESONNERIE

LA MAISON FORTE DE LA TRESONNERIE (88):

AUTRE MAISON DISPARUE

SITUATION

La maison forte de la TRESONNERIE se trouvait sur la commune d'ANOULD à un emplacement indéterminé.


HISTOIRE

ANOULD est cité en 1225 quand le duc de Lorraine MATHIEU II cède des droits d’impôts au bénéfice du chapitre de SAINT-DIE. En 1295 ANOULD est engagé aux comtes Henri Evrard d'ANDLAU (67).

La maison forte de la TESSONNERIE a dû voir le jour aux alentours du XIV° siècle. Parmi les seigneurs connus en trouve François FOURNIER en 1614, le prince de PHALSBOURG (57) en 1654, puis les GRIMALDI et enfin Nicolas CERTANY. En 1687 la charge passe à Paul DOLMAIRE. Tous ces gens restent sous la tutelle du duc de lorraine et doivent corvées et rentes au château de SPITZEMBERG - voir ce nom.

Quant à notre maison forte, mis a part le fait que l'on soit assuré de son existence, il n'existe aucune archive la concernant.

Comme à SAINT-LEONARD ou à SAINTE-MARGUERITE, le village d'ANOULD a été rasé au cours des conflits mondiaux du XX° siècle. Il ne subsiste donc aucun vestige de cette maison forte.

jeudi 11 février 2016

MAISON FORTE DE SAINTE-MARGUERITE

LA MAISON FORTE DE SAINTE-MARGUERITE (88):

ÉDIFICE OUBLIÉ 

SITUATION

La maison forte de SAINTE-MARGUERITE s'élevait sur la commune du même nom à un emplacement indéterminé.

HISTOIRE

Difficile de restituer l'histoire de ce monument car toutes les archives de la commune ont été perdues du fait des nombreuses destructions consécutives aux guerres et notamment au cours des deux derniers conflits mondiaux. Hormis le clocher de l'église, il n'existe plus à SAINTE-MARGUERITE de bâtiment antérieur à 1914.

Au IX° siècle une chapelle est érigée au bord de la Meurthe suivant dit-on la volonté de CHARLEMAGNE. Elle est dédiée à SAINTE-MARGUERITE d'ANTIOCHE. Cet édifice a disparu, mais quelques éléments se retrouvent dans le clocher de l'église paroissiale.

Sainte Marguerite dépendait du chapitre de SAINT-DIE. 


Une maison forte y est citée en 1140. Elle est tenue par Pierre FAULQUET de BLÂMONT et Jean FONTOY dit NAVEL, écuyers, seigneurs de SAINTE-MARGUERITE. Jusqu'à  1467 la maison appartient à Claude de BEAUZEMONT, célèbre pour avoir occis Charles LE TEMERAIRE à la bataille de NANCY. Le château est vendu en 1502 à Thièbaut de JUSSY d'HURBACHE. Cette famille le conserveront jusqu'au la fin du XVIII° siècle. 

Ensuite l'histoire se tait...


Le clocher est le seul monument antérieur au XX° siècle

mercredi 10 février 2016

MAISON FORTE DE SAINT-LEONARD

LA MAISON FORTE DE SAINT-LEONARD (88):


ÉDIFICE DISPARU

La maison forte de SAINT-LEONARD  s'élevait sur la commune du même nom. Elle était édifiée derrière le chœur de l'église elle même victime des destruction allemandes de 1944.


HISTOIRE

SAINT-LEONARD, localité de la vallée de la Meurthe dépendait de l'abbaye de SAINT-DIE quant en 1287 Anselm de RIBEAUPIERRE l'envahit semant mort et destructions. La région était alors défendue théoriquement par la famille de PARROY implantée au château de la HAUTE-PIERRE (voir ce nom). Jusqu'en 1343 les RIBEAUPIERRE seront maîtres de la contrée avant que l'abbaye de SAINT-DIE ne retrouve sa suzeraineté sur le village.

La maison forte semble avoir été édifiée à cette époque. Elle est tenue par la famille de COURESSULX ( CORCIEUX). En 1320 disparaissent Jean et Ferry de CORCIEUX. Gérardin de CORCIEUX vend le château à Burnequin de PARROY. La maison sera rachetée par la famille de CORCIEUX, puis  Jacquemin de COURESSULX vend cette maison forte dénommé LA TOUR à un écuyer nommé Erard de ALLEVILLE en 1412. Dès 1417 le châtelain s'intitule Sire DE LA TOUR FORTE DE SAINT-LEONARD. Il finit par vendre cette tour à Henry DE BARBEY qui lui-même la cède à Jean BAGADOU. Celui-ci sera anoblit par le duc de Lorraine RENE II avec titre de seigneur de SAINT-LEONARD et recevra ses propres armes:

"D'argent à trois menottes ouvertes de sable pendantes dans un anneau de même mis en cœur surmonté d'une étoile de sable". 

En 1560 Jean Guillaume BAGADOU DE SAINT-LEONARD est capitaine du château de SPITZEMBERG (voir ce nom). Son fils Christophe sera la médecin des ducs CHARLES III, HENRI II et CHARLES IV. Il mourut en 1624 et fut inhumé en la chapelle des cordeliers de NANCY.

Bien que l'on n'en ait aucune certitude, la maison forte de SAINT-LEONARD a sans doute été détruite au cours de la guerre de trente ans.

A l'automne 1944 l'armée allemande recule devant les forces américaines et pratique la politique de la terre brûlée. Le village de SAINT-LEONARD est entièrement détruit. Des vestiges de notre maison forte subsistaient-ils encore à cette époque?