jeudi 30 janvier 2020

ERMITAGE DU FRÈRE JOSEPH

L'ERMITAGE DU FRÈRE JOSEPH (88) :


PROCHE D'UNE STATION DE SPORT D'HIVER


SITUATION

L'ERMITAGE DU FRÈRE JOSEPH se trouve sur la commune de VENTRON (88), niché sur un terre-plein d'altitude à 302 mètres d’altitude .

HISTOIRE

PIERRE-JOSEPH FORMET


L'homme est né le 7 février 1724 au hameau de LOMONOT, commune de LOMONT (70). A 15 ans il devient ouvrier agricole à ROYE (70) chez un patron nommé GROSJEAN. Son employeur remarque que souvent le jeune homme est dissipé, occupé à prier plutôt qu'à effectuer son travail. En 1741 la guerre de Succession d'Autriche éclate. Pierre-Joseph est désigné par le sort pour devenir soldat. Libéré au bout de cinq années, l'homme est employé dans une fabrique de salpêtre à SAINT-GERMAIN-LES-LURE (70). Deux ans plus tard, il perd son père qui sera enterré aux cotés de sa mère. A cette occasion Joseph récupère le crane de sa mère. Il va alors se retirer du monde et s'enfoncer dans les montagnes vosgiennes. Dans un premier temps, il trouve refuge dans une chapelle abandonnée à DEMRUPT, commune du MENIL (88). Il sera expulsé car il est considéré comme un vagabond. Ensuite, il est découvert par le bûcheron VALROFF à proximité du col des Croix où il a édifié une hutte de branchage pour y vivre en ascète. VALROFF voulu ensuite convaincre en vain les habitants de VENTRON de lui édifier un domicile. Enfin, en 1751, au creux d'une moraine glaciaire, un refuge en bois est élevé. Ce n'est qu'en 1757 que l'ermitage actuel va être édifié. Il comprend une chambre, une cuisine, un réduit et une chapelle. 
Pierre-Joseph vivra dans ce refuge durant 33 années. Il n'est pas un cas isolé car dans ces années 1700 on dénombre environ soixante-dix ermites vivant isolés dans les Hautes-Vosges, sans oublier ceux dont les ermitage relèvent du prieuré d'HERIVAL et qui sont traités par ailleurs.

Pierre Joseph allait à la messe à VENTRON le dimanche. Accepté par la population, il restait solitaire et occupait son temps à la prière et a s'infliger des tortures de son invention. Il meurt le vendredi 30 avril 1784 à l'âge de 60 ans. Ses cendres sont déposées dans une chapelle édifiée en 1854 en l'église de VENTRON. Une stèle à sa mémoire est implantée à 1100 mètres d'altitude.

Le 22 avril 1932, le pape LEON XIII le déclare vénérable. Chaque dernier dimanche de juillet, une messe est dite en sa mémoire à l'ermitage.



ÉTAT ACTUEL

L'ermitage est ouvert au public. Il est encore partiellement meublé et un registre d'intention et de vœux y est ouvert. La chapelle possède beaucoup d'ex-voto. En entrant dans le lieu on passe sous un crane, c'est celui de la mère de l'ermite qui l'avait récupéré comme il est dit ci-dessus. 


ACCÈS

A VENTRON, gagner la station de sport d'hiver fondé par la famille LEDUC, dans plusieurs de ses membres furent en leur temps des champions du ski français. Tourner autour de l'hôtel avec la voiture que l'on stationnera à proximité du l'ermitage. Un court sentier même au site.


VUES DU SITE


vue générale


vue d'ensemble


Vue latérale Ouest


La chapelle


Mur de soutènement


Entrée du logis


la chambre


Autre pièce


Le crâne de la mère de l'ermite


l'hôtel de la chapelle


Partie des ex-votos

CHAPELLE FUNÉRAIRE DE VENTRON


Vue générale


l'autel


Le tombeau


fresque


Détail