LE CAMP CELTIQUE DE LA BURE (88) :
ORIGINE DE LA VILLE DE
SAINT-DIÉ-DES-VOSGES
Ayant vu le jour au hameau de LA PÊCHERIE, jusque au pieds du site, voici des ruines qui me sont chères, bien que n'étant pas d'origine médiévale.
Par son importance, le Camp celtique de la Bure est le second monument gallo-romain des Vosges, le premier étant la cité de GRAND ( voir à ce nom).
SITUATION
Le camp celtique de la Bure se situe
sur la commune de SAINT-DIÉ-DES-VOSGES (88), au sommet du
RAIN-CHAMPS-COTE dans le massif de la BURE à 582 mètres d'altitude.
Il domine des hameaux de LA PÊCHERIE et de LE VILLÉ.
HISTOIRE
L’origine de l'occupation humaine du
lieu remonte vers 3500 avant JC. Petit à petit le site va être
fortifié par les LEUQUES qui vont le transformer en oppidum. Une
activité métallurgique s'y développera. Vers 110 avant JC va être
érigé l'imposant MURUS GALLICUS qui
demeure actuellement le seul découvert dans l'Est de la France. Deux
bassins votifs dédiés aux déesses mères et à TARANIS seront
creusés dans le sol. Le camp bénéficie de la présence de trois
sources aujourd'hui captées et qui servirent longtemps à
l'alimentation en eau potable des deux hameaux précités.
La
population habitant en ces lieux est estimée à cent individus en
temps de paix. En temps troublés, les populations établies aux
alentours y trouvaient un refuge sûr. Le
site est abandonné en 352 après une invasion des Allamands.
Au
XIX° siècle les premières fouilles y sont entreprises par Messieurs Gaston SAVE et Edouard FERRY puis
délaissées. C'est en 1964, sous l'impulsion d'Albert RONSIN que
l'exploration du site va reprendre, mais en 1999 la tempêté y fera
des ravages et ce n'est que récemment que les recherches ont pu être
reprises.
Le site est classé Monument Historique depuis le 6 août 1982.
Le site est classé Monument Historique depuis le 6 août 1982.
ETAT
ACTUEL
L'enceinte
antique entoure un périmètre ovoïde mesurant 340 mètres sur 110
dans ses plus larges mensurations. Outre des deux bassins précités,
l'enceinte extérieure est bien visible avec ces portes d’accès
dont l'une possède une niche à chien. Le MURUS GALLICUS dont une
partie a été reconstituées avec ses poutres de renfort atteint
sept mètres de largeur. Plusieurs stèles funéraire et l'ensemble
des objets découverts lors des fouilles sont exposés au musée
Pierre NOEL de SAINT-DIÉ.
ACCÈS
Au
hameau de LA PÊCHERIE suivre le fléchage routier « CAMP
CELTIQUE » jusqu'au col de la CRÉNÉE. Y laisser le véhicule et
par le sentier balisé gagner le camp après une marche de 20 à 30
minutes selon l'itinéraire choisit.
VUES DU SITE
Le RAIN-CHAMPS-COTE, le camp est à son sommet
En bordure du sentier d'accès, un inconnu à "celtisé" le site à sa façon...
Roche située non loin du camp
Entrée Est et MURUS GALLICUS
Panneau d'information
Le fossé Est
L'entrée actuelle
Appareillage du murus gallicus
Reconstitution de la charpente interne du murus gallicus
Le murus gallicus vu en épaisseur
Vu plongeante sur le fossé Est. Sous le grillage stock de galets de la Meurthe servant de projectiles de défense contre les assaillants. L'on en a retrouvé plusieurs tonnes.
Vue générale de la largeur du murus gallicus
L'abri des archéologues
wagonnets bennes utilisés pour les fouilles
La voie DECAUVILLE irrigue le site
Panneau indiquant la localisation géographiques des tribus celtiques voisines
A l'Est, une seule, les TRIBOQUES (Alsaciens)
longeons l'enceinte
Le bassin des déesses-mères
Le bassin de TARANIS
la porte Sud
Extrémité Ouest
A l'Ouest la vue vers la vallée de la Meurthe est idéale
La table d'orientation
Vestiges de la CROIX DE L'ENFANT érigée jadis à l'emplacement de la découverte du corps d'un enfant perdu et en partie dévoré par les loups
Moulage d'une stèle funéraire
La porte Nord
Emplacement de la forge
Rempart et porte Nord
Sentier vers les sources
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