L'ABBAYE DE SAINT-MIHIEL (55):
ELLE CONSERVE UNE FASTUEUSE BIBLIOTHÈQUE
SITUATION
L'abbaye SAINT-MICHEL de SAINT-MIHIEL se dresse au centre de la ville à 230 mètres d'altitude environ.
HISTOIRE
Initialement, l'abbaye se trouvait à l'est de la ville actuelle au lieudit Ferme de SAINT-CHRISTOPHE. Elle est fondée vers 709 à l’initiative du comte VULFOAD seigneur de TROYON et de sa femme ADALSINDE. Vers 755, le roi PEPIN LE BREF confisque le domaine de VULFOAD suite à une accusation de trahison. Celui-ci est condamné à mort avant d'être gracié par FULRAD abbé de SAINT-DENIS (93). Qui était ce VULFOAD? On sait qu'en 679 un maire du palais portait ce nom. Il était le père de GARIBALD, évêque de TOUL. Certains voient GARIBALD comme le père de notre VULFOAD.
En 772 CHARLEMAGNE accorde l'immunité à l'abbaye, ce qui l'exempte de contrôles royaux. C'est vers l'an 800 que l'abbaye s’installe sur son site actuel, suivant la décision de l'abbé SMARAGDE. Au traité de VERDUN en 843, SAINT-MIHEL revient à la LOTHARINGIE. Quand cet état disparaît, l'abbaye se retrouve sur les terres du duché de BAR. Au XI° siècle l'abbé NANTERRE obtient les reliques de pape ETIENNE qui seront placée dans l'église du même nom qui abrite aujourd'hui la mise au tombeau de LIGIER-RICHIER - voir ce nom.
Avec le XIII° siècle, les malheurs frappent la région. D'abord une épidémie de peste, ensuite les razzias du sire de PIERREFORT qui cause d'important dommages au château de SAINT-MIHIEL ( non encore traité) . En 1301, la rive gauche de la Meuse passe sous l'autorité du roi de France PHILIPPE IV LE BEL. L'abbaye reste en terres barroises. Le futur duc de Lorraine RENE Ier achète une résidence à SAINT-MIHIEL, dite Maison de Roy en 1424. Les ducs y séjourneront jusqu'au règne de CHARLES III.
Au XVI° siècle, les moines bénédictins sous la conduite de l'abbé René MARIA encouragent l’expansion artistique. En 1500 le sculpteur LIGIER RICHIER naît à SAINT-MIHIEL . Le moine Jean CHATELAIN docteur en théologie à TOURNAY (B) propage les idées de la Réforme. On sait que les ducs de Lorraine sont de farouches opposants à cette nouvelle religion. Le moine est arrêté sous le ordres du duc ANTOINE LE BON condamné et brûlé en place publique. Un tribunal inquisitorial est alors ouvert dans chacun des trois évêchés.
Au même moment des lansquenets sous les ordres du comte de VAUDEMONT ravagent les contrées passées au protestantisme. Après un nouveau refus ducal d'accorder l'autorisation de créer des temples, une grande partie de la population de SAINT-MIHIEL qui avaient embrassé la réforme émigre ; et avec elle LIGIER-RICHIER. Le 14 septembre 1572 la peine de mort est abolie pour les protestants, mais la réforme est toujours proscrite en Lorraine. A cette époque règne CHARLES III qui est le beau-frère du roi de France HENRI II . En 1601 SAINT-PIERRE-FOURIER et Alix LECLERC ( voir basilique de MATTAINCOURT et abbaye de POUSSAY) fondent une école pour les filles. D'autres couvents existent à SAINT-MIHIEL ( Jésuites, Minimes, Capucins, Annonciades Célestes, Carmes déchaussés, Congrégation de Notre Sauveur, Sœurs de la Charité, de la Doctrine Chrétienne).
En 772 CHARLEMAGNE accorde l'immunité à l'abbaye, ce qui l'exempte de contrôles royaux. C'est vers l'an 800 que l'abbaye s’installe sur son site actuel, suivant la décision de l'abbé SMARAGDE. Au traité de VERDUN en 843, SAINT-MIHEL revient à la LOTHARINGIE. Quand cet état disparaît, l'abbaye se retrouve sur les terres du duché de BAR. Au XI° siècle l'abbé NANTERRE obtient les reliques de pape ETIENNE qui seront placée dans l'église du même nom qui abrite aujourd'hui la mise au tombeau de LIGIER-RICHIER - voir ce nom.
Avec le XIII° siècle, les malheurs frappent la région. D'abord une épidémie de peste, ensuite les razzias du sire de PIERREFORT qui cause d'important dommages au château de SAINT-MIHIEL ( non encore traité) . En 1301, la rive gauche de la Meuse passe sous l'autorité du roi de France PHILIPPE IV LE BEL. L'abbaye reste en terres barroises. Le futur duc de Lorraine RENE Ier achète une résidence à SAINT-MIHIEL, dite Maison de Roy en 1424. Les ducs y séjourneront jusqu'au règne de CHARLES III.
Au XVI° siècle, les moines bénédictins sous la conduite de l'abbé René MARIA encouragent l’expansion artistique. En 1500 le sculpteur LIGIER RICHIER naît à SAINT-MIHIEL . Le moine Jean CHATELAIN docteur en théologie à TOURNAY (B) propage les idées de la Réforme. On sait que les ducs de Lorraine sont de farouches opposants à cette nouvelle religion. Le moine est arrêté sous le ordres du duc ANTOINE LE BON condamné et brûlé en place publique. Un tribunal inquisitorial est alors ouvert dans chacun des trois évêchés.
Au même moment des lansquenets sous les ordres du comte de VAUDEMONT ravagent les contrées passées au protestantisme. Après un nouveau refus ducal d'accorder l'autorisation de créer des temples, une grande partie de la population de SAINT-MIHIEL qui avaient embrassé la réforme émigre ; et avec elle LIGIER-RICHIER. Le 14 septembre 1572 la peine de mort est abolie pour les protestants, mais la réforme est toujours proscrite en Lorraine. A cette époque règne CHARLES III qui est le beau-frère du roi de France HENRI II . En 1601 SAINT-PIERRE-FOURIER et Alix LECLERC ( voir basilique de MATTAINCOURT et abbaye de POUSSAY) fondent une école pour les filles. D'autres couvents existent à SAINT-MIHIEL ( Jésuites, Minimes, Capucins, Annonciades Célestes, Carmes déchaussés, Congrégation de Notre Sauveur, Sœurs de la Charité, de la Doctrine Chrétienne).
Avec le XVIII° siècle, l'abbaye va être entièrement reconstruite et va prendre l'aspect qu'elle conserve encore de nos jours. On y fonde une grandiose bibliothèque, qui, contrairement à beaucoup d'autres, est encore intacte de nos jours. En 1766 SAINT-MIHIEL devient française et la population de la ville est d'environ 5300 habitants. Le 20 mars 1789, dans la grande salle de l'abbaye, on choisit les représentants en vue des Etat Généraux. En 1791, les biens de l'abbaye sont confisqués, mais la bibliothèque sera sauvée.
L'abbaye de SAINT-MIHEL est classée monument Historique le 1982, la bibliothèque, elle, l'a été en 1975.
ÉTAT ACTUEL
Les locaux de l'abbaye abritent un musée, la bibliothèque et l'église abbatiale sont ouvertes au public.
ACCÈS
Au centre de la ville, on ne peut manquer l'imposant édifice..
Plan de l'abbaye
Vue générale (collection particulière)
L'abbatiale vue des rochers de Dame de Meuse
Parvis de l'abbatiale
Bâtiments abbatiaux
Le porche
Le clocher
Côté Nord de l'abbatiale
Vue arrière de l'abbatiale
Collatéral Sud
Le piliers
La chaire
Les stalles
Les orgues
La bibliothèque
SITE DES DAMES DE MEUSE
Il s'agit de trois impressionnants rocher situés à l'entrée Nord de la ville et qui sont représentés sur le blason de la ville de SAINT-MIHIEL. L'un des rochers possède un sépulcre troglodytique.
Les rochers
Accès au sépulcre
Le sépulcre
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