dimanche 6 juillet 2014

CHÂTEAU DE FAUCOMPIERRE

LE CHÂTEAU DE 

FAUCOMPIERRE (88) :





POSSESSION DES PAROYE



SITUATION


Le château de FAUCOMPIERRE est situé à cheval sur les communes de LA NEUVEVILLE-DEVANT-LEPANGES et de FAUCOMPIERRE à 615 mètres d'altitude. Il Occupe une surface d'environ deux jours quarante ( un jour est une unité de mesure de surface lorraine correspondant à 21 ares) soit un demi hectare, au sommet d'une montagne surplombant le hameau de SAINT-JEAN-DU-MARCHE.



HISTOIRE



La forteresse est bâtie au 12ème siècle par les sires de PARROYE, une grande famille lorraine originaire du nord-est de Lunéville et qui détenait de nombreuses seigneuries comme SPITZEMBERG, FRAIZE, TAINTRUX, HAUTE-PIERRE ou DAMEGALLE.
La place marque la frontière avec le territoire des abbesses de REMIREMONT, toutes filles de haute noblesse et dont le mode de vie semblait être des plus libres, celles-ci n'hésitant pas à ouvrir le bal de la fête des KIRIOLES. Une cérémonie aux origines druidique que l'église romaine n'a jamais pu supprimer qui se déroule chaque lundi de Pentecôte à REMIREMONT. Il faut aussi réfréner l'appétit des religieuses qui sont toujours en quête de nouvelles conquêtes immobilières.
FAUCOMPIERRE sert aux sires de PARROYE pour l'exercice de la chasse au faucon, une activité qui donnera son nom à la place.


La place sera imposante et comprendra outre le donjon, dix tours de flanquement du mur d'enceinte à mâchicoulis et même, malgré l’altitude, un fossé remplit d'eau. Un aménagement unique dans les châteaux de la montagne vosgienne. le château est partagé entre les NOMENY et les RENARD DE NEUFCHATEAU.
Le château de FAUCOMPIERRE, tout comme celui de Bruyères est occupé par les Bourguignons de CHARLES LE TEMERAIRE. Il est libéré après la défaite de ce dernier à Nancy, en 1477.
Il est ensuite acheté par les seigneurs de TOULLON au cours du XIVe siècle. Puis les occupants se succèdent tout au long du XVIe siècle : SAVIGNY, LENONCOURT, FLEVILLE, HAUSSONVILLE et RAIGECOURT.
A nouveau morcelé, le château appartenait à plusieurs familles nobles de Lorraine quand RICHELIEU le fit raser au XVIIème siècle. Les ruines et les parts de la forêt sont acquises au 18ème siècle conjointement par le seigneur de GIRECOURT et le lieutenant général du bailliage de Bruyères Jean-François DORIDANT. Devenu propriété de la famille BOUCHER des papeteries de DOCELLES, la ruine a été acquise par l'ancienne commune de SAINT-JEAN-DU-MARCHE.



ETAT ACTUEL

De nos jours il subsiste, les vestiges fossoyés d'une basse cour protégée par les maigres vestiges d'une tour carrée, les soubassements d'un donjon, avec en enfilade une succession de traces de bâtiments parmi lesquels on distingue une citerne ainsi qu'une tour de flanquement carré située à l'extrémité sud de l'entablement rocheux supportant le château. Des chantiers de fouilles et de restauration menés par des étudiants internationaux sont organisés chaque été afin de dégager et de consolider ce qui reste de cette imposante forteresse.



ACCÈS


A la sortie du village de SAINT-JEAN-DU-MARCHE en direction de GERARDMER, prendre la direction de FAUCOMPIERRE et laisser le véhicule sur le premier parking situé à gauche de la route. Par un chemin forestier en forte rampe on atteint les ruines en 20 minutes par un sentier fléché « LE CHATEAU ».



VUES DU SITE



Croquis des ruines


Carte postale ancienne montrant la faille du rocher


Le fossé, sur la plateforme se trouve la basse-cour du château


vestiges d'une tour de flanquement dans la basse-cour


Entrée actuelle du château. Sur le promontoire se trouvait le donjon


Faisons le tour de l'entablement rocheux ou est construite la forteresse


 Les murs comblent les vides laissés par la roche pour rendre l'accès impossible de ce côté


Ici, une arche relie deux rocs


La même arche vue du haute de la roche


Puis apparaît le principal vestige, une tour carrée encastrée dans le grés


Vue rapprochée de cette tour



Les murs s'accrochent au roches


Dans la cour supérieure apparaît la citerne


Puis les vestiges du donjon


Muraille dans la haute-cour

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